Ce blog sert de journal à notre collectif citoyen créé à Argentan (Orne) par des cheminots et des usagers pour la défense du service public ferroviaire dans le sud Normandie. Il rend compte des déclarations, des actions de ce collectif auprès de la population et des élus. Il présente aussi des réflexions pour la défense du service public.
23 Novembre 2019
PUS DE 630 SIGNATURES RECUEILLIES CE 22 OCTOBRE
SIGNATURES DE PÉTITION
POUR LES TRAINS ET LES GUICHETS
Mise à jour de la pétition toujours en ligne : continuez de la signer et de la faire signer.
TER 857249 au départ d'Alençon (origine Tours) supprimé au service 2020 (à partir du 15.12.19)
IL est "remplacé" par un car le vendredi (origine Le Mans Départ à 13h.50 Arrêt Alençon 15h.05 Arrivée à Caen 16h.50). Arguments de la Région Normandie : il n'y aurait que 10 voyageurs ; les établissements n'ont qu'à adapter leurs horaires. Le train suivant est à 17h.16, déjà bien rempli aussi. Parmi ces voyageurs beaucoup continuent vers Cherbourg, Bayeux ...
Nous avons écrit au Président de la Région pour être reçus sur les autres trains supprimés il y a 15 jours. Nous attendons la réponse.
GUICHET DE LA GARE D’ALENÇON
Fermé le weekend et le lundi matin. L'automate ne reconnaît pas toutes les cartes, dysfonctionne régulièrement. Ainsi, un jeune navetteur (Alençon-Le Mans) titulaire de la carte Atoumod doit se débrouiller pour trouver un créneau horaire pour recharger sa carte jeune car elle n'est pas reconnue par l'automate. Il faut qu'il se rende au guichet.
Des bénévoles du Collectif citoyen de défense des lignes normandes ont passé leur journée à la gare d’Argentan ce vendredi 22 novembre pour défendre des horaires, des guichets et la présence d’agents dans les gares.
A gauche, un usager du train signe la pétition et plaisante avec les membres du collectif de défense des lignes normandes, dont Philippe Denolle, au centre. /OUEST FRANCE
Lydie, une retraitée venue prendre le train à Argentan, signe avec empressement la pétition que le Collectif citoyen de défense des lignes lui tend ce vendredi 22 novembre, dans le hall de la gare. « J’utilise très souvent le train pour me rendre à Paris ou à Briouze, où je rends visite à une amie. Je suis veuve et je n’ai hélas pas passé mon permis de conduire. Et j’achète mon billet au guichet, pas sur internet », témoigne-t-elle.Un guichet menacé à Argentan ?
Les signatures viennent soutenir des demandes précises du collectif, qui seront soumises au président de la Région, et qui concernent aussi bien les trajets Paris-Granville, que Caen-Rouen ou Caen-Tours : « Pour la mise en place de trains compatibles avec les horaires de travail et d’études, pour le maintien des guichets existants à Caen et Argentan, pour la présence d’un agent sur les quais au départ et à l’arrivée des trains, et pour la réouverture du guichet de Surdon. »
« Une logique comptable »
« Nous avons regagné dix trains pour le 15 décembre – date de la prochaine modification des horaires des lignes – mais il en manque encore. La Région est dans une logique purement comptable et ne prend pas en compte le problème environnemental », souligne Philippe Denolle, président du collectif, dont le siège est à Argentan, où il croit savoir qu’« un guichet fermerait en décembre. S’il n’y a plus d’humain, c’est la dégradation du service public ».
Le collectif des Axes Sud-Normandie était à la gare d’Alençon (Orne) vendredi 22 novembre 2019 afin de faire signer leur pétition pour le maintien des trains sur la ligne Caen-Le Mans-Tours.
Philippe Denolle, qui préside ce collectif, indique que « la mobilisation a permis des avancées ! ».
Ainsi une douzaine de trains avaient été supprimés sur l’axe Caen-Le Mans-Tours, dans les deux sens (lors de la parution de la grille en juillet). Après avoir informé les usagers et de nombreux élus, le collectif a récolté près de 3 000 signatures et a été reçu par le président de la Région Eric Morin en octobre.
Nous avons obtenu en partie gain de cause. Sur les 12 trains supprimés, nous en avons retrouvé 10 ! Mais deux sont toujours supprimés et nous n’avons pas obtenu des horaires en relation avec les besoins des salariés et des étudiants ».
Par exemple, le train arrivant à Alençon à 8 h 37 est remplacé par un train arrivant à 9 h 05.
La personne qui commence sa journée à 9 h doit prendre le train précédent à 7 h 55. Ce n’est pas cohérent et surtout la Région ne nous a donné aucune raison technique à ces nouveaux horaires ».
Une autre proposition du collectif a été retenue : permettre de faire l’aller et retour d’Alençon à Rouen, « avant il n’y avait pas de correspondance possible… »
Un autre sujet leur tient aussi à cœur : la réouverture des guichets le week-end à Alençon, « beaucoup de personnes nous interpellent à ce sujet et ne cachent pas leur mécontentement ».
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