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Ce blog sert de journal à notre collectif citoyen créé à Argentan (Orne) par des cheminots et des usagers pour la défense du service public ferroviaire dans le sud Normandie. Il rend compte des déclarations, des actions de ce collectif auprès de la population et des élus. Il présente aussi des réflexions pour la défense du service public.

CARS MACRON : LE COÛT DE LA DEREGULATION ET DU LOWCOST - Revue de presse

Avec la fin de la crise sanitaire, voilà revenu le temps des voyages et des propositions low cost non seulement en car, mais sans doute également en train...

Il nous est promis monts et merveille avec la cession des circulations ferroviaires à des entreprises privées, comme il nous était promis des jours heureux avec les cars low cost de Macron.

Une revue de presse pour rappeler certains faits, tout en notant que si les voyageurs sont concernés, ce sont aussi les conditions de travail des salariés qu'il faut prendre en compte. Il ne s'agit nullement de les mettre en cause ici, mais bien de pointer du doigt que l'ouverture à la concurrence en matière de transport est le moteur de la compression des coûts autant en matière de sécurité et que d'effectifs.

Revenons au ferroviaire Voyageurs et Fret sur tout le réseau. Arrêtons le déferrement des lignes pour faire d'un côté des voies vertes prises sur les emprises ferroviaires, de l'autre des routes toujours en expansion qui coûtent toujours plus cher à la collectivité et qui ne règlent rien quant au trafic routier.

Servons-nous des cars non pas comme moyen de substitution au train, mais comme une possibilité de rabattement vers le train.

NB. FlixBus s'est créé en 2013 par la fusion de deux entités FlixBus et MeinFernBus, profitant de la fin du monopole ferroviaire en Allemagne. Son ambition est désormais de s'attaquer aux circulations ferroviaires.

27 mai 2021

Lot-et-Garonne : accident entre un bus et un camion, deux hélicoptères mobilisés

Le bilan provisoire de la collision survenue ce jeudi 27 mai, sur l’A62, au Mas-d’Agenais, fait état de 13 blessés dont 3 en urgence absolue

 

Ce jeudi 27 mai vers 15 h 15, un accident s’est produit sur l’A62 impliquant un bus (de type Bla-Bla car bus) et un poids lourd au point kilométrique 78 dans le sens Toulouse-Bordeaux, un peu après la sortie Aiguillon, au niveau de la commune du Mas-d’Agenais. Selon la préfecture de Lot-et-Garonne, le bus s’est encastré dans le poids lourd qui était arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence.

Le bilan est de 13 victimes, dont 3 en urgence absolue et 9 personnes en urgence relative. Deux hélicoptères ont été mobilisés pour évacuer vers le centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux les deux blessés les plus gravement atteints mais dont le pronostic vital ne serait pas engagé. Un troisième les a rejoints par la voie terrestre. Les autres ont été transférés vers l’hôpital Saint-Esprit d’Agen et sur les établissements de Marmande et de Langon. Près de 65 pompiers des casernes voisines avec un appui du Sdis 33 ont été déployés sur place pour venir en aide aux victimes tandis qu’une trentaine de gendarmes ont sécurisé les lieux. Un PC de crise a été créé en préfecture.

Le bus aurait fait un écart

[...] Les tests d’alcoolémie pratiqués auprès du chauffeur de bus qui a été légèrement blessé (il doit subir des examens de contrôle) et du conducteur du poids lourd se sont révélés négatifs.

15 août 2020
Oise : le salarié d’un Flixbus frappe une passagère avant de la laisser sur une aire d’autoroute

Après une pause sur l’aire d’autoroute de Ressons-sur-Matz dans l’Oise jeudi 13 août dans la soirée, le Flixbus est reparti sans la passagère. Victime d’un malaise après avoir été agressée, l’habitante de Creil attendait les pompiers avec un autre passager.

C’est la deuxième fois en quelques jours que des conducteurs de Flixbus s’illustrent en laissant des passagers en cours de route. Si les deux amies restées en plan dans l'Eure auraient payé leur retard de retour de pause selon les dires de la compagnie, les causes de la scène et de l’agression qui se sont déroulées sur une aire de Ressons-sur-Matz dans l’Oise, jeudi 13 août, sont toutes autres.

Le car qui a notamment assuré la liaison entre Bruges-Paris et ses deux copilotes ont abandonné une passagère et habitante de Creil alors qu’elle attendait les pompiers après une altercation violente avec l’un des deux conducteurs. "Le bus faisait une pause et une passagère s’est mise à prendre la défense d’une autre qui voulait accéder à la soute pour récupérer quelque chose pour son bébé. Le gamin avait des coliques et sa mère voulait récupérer des couches," contextualise Baptiste*, l’un des passagers du bus.

"Le copilote (…) l’a attrapée par les cheveux, puis l’a frappée."
Le ton monte rapidement entre le chauffeur et l’habitante de Creil. Les événements dégénèrent quand son copilote s’interpose : "Le copilote qui avait contrôlé nos billets et géré l’entrée dans le bus l’a attrapée par les cheveux, puis l’a frappée. Je n’ai pas directement vu la scène, mais c’est ce que les passagers présents m’ont raconté. C’est un cri qui m’a interpellé", poursuit Baptiste.

" Elle répétait "il m’a frappée, il m’a frappée". Elle était au sol et avait la pommette très rougie. Avec son groupe d’amis, des Belges, on s’est approchés pour l’aider à se relever, mais elle a fait un malaise. Nous l’avons mise en PLS avant de prévenir les pompiers.

Baptiste, passager du Flixbus

Cinq minutes plus tard, alors que la victime reprend progressivement ses esprits sur l’aire d’autoroute, le chauffeur du bus se présente devant le groupe. "Il n’a même pas demandé de ses nouvelles. Il a juste dit "bon, qu’est-ce que je dis aux autres passagers. On peut repartir ?" Ils avaient très rapidement fait remonter tous les passagers dans le bus."
 

Le bus est reparti "en scred"
Baptiste répond par la négative répétant qu’il faut attendre les pompiers. Au final, le Flixbus repart et laisse Baptiste et la passagère sur l'aire. Ce dernier narre cette scène "surréaliste" : "Ils sont repartis en scred, comme si de rien n’était. Sans prévenir. Grâce à l’application qui permet de géolocaliser notre bus on a pu voir qu’il avait déjà fait 20 bornes. Les personnes présentes sur l’aire et qui ne faisaient pas partie du voyage étaient sidérées. Nous avons attendu l’arrivée des pompiers et la dame est partie avec eux et les gendarmes. Elle n'a d'ailleurs pas pu récupérer ses bagages qui sont restés dans le bus."

La victime prise en charge par les pompiers comptait alors porter plainte. Flixbus contacté par nos soins ne s’est pas encore exprimé sur le sujet. Quant à Baptiste, coincé sur une aire de l’Oise "aux alentours de minuit" et "en plein Covid", il s'estime très chanceux d'avoir "pu compter sur les Belges qui l'ont accueilli dans leur voiture" pour arriver à bon port à Paris.


*le prénom a été modifié.
 

Paris : un Flixbus en feu sur le périphérique, 41 personnes évacuées

L’autocar s’est enflammé vers 14h30 ce jeudi près de la porte d’Ivry. Le périphérique intérieur a été fermé, provoquant d’importants ralentissements entre la porte de Bagnolet et Bercy.

L'incendie n'est pas passé inaperçu. Un autocar de la compagnie Flixbus a pris feu ce jeudi peu avant 14 h 30 sur le périphérique intérieur, au niveau de la porte d'Ivry (Paris, XIIIe). Le véhicule a été entièrement détruit par les flammes. 41 personnes ont dû être évacuées. L'une d'elles, choquée de perdre ses affaires personnelles, brûlées dans le sinistre, a été prise en charge par les pompiers. A 17 heures, cet accident provoque toujours d'importants ralentissements entre la porte de Bagnolet et Bercy.

Le bus effectuait la liaison Paris-Grenoble. Il était parti à 14 heures de Bercy. Le feu semble avoir pris à l'arrière de l'autocar, dégageant d'immenses fumées noires. Une dizaine de pompiers sont intervenus pendant 30 minutes pour maîtriser les flammes. Pendant ce temps, le boulevard périphérique intérieur a entièrement été coupé au niveau du quai d'Ivry. La circulation a ensuite été rouverte sur une voie.

Vers 16 heures, la carcasse du car était en cours d'enlèvement. Cet incendie a provoqué des ralentissements dans ce secteur très fréquenté du sud de la capitale.

Trois accidents en un mois et demi

C'est au moins le troisième accident grave impliquant un véhicule de Flixbus en un mois et demi en France. Le 6 octobre, un car s'est renversé entre Narbonne et Toulouse, provoquant la mort d'une personne et 17 blessés. Plus récemment, le 3 novembre, dans la Somme, un autocar reliant Paris à Londres s'est couché sur l'A1, faisant 33 blessés, dont quatre graves.

Le 5 novembre 2019
Aude : peut-on toujours voyager sereinement en car ?

 

Dans l'Aude, le 6 octobre dernier, un accident de bus a fait un mort et dix-sept blessés. C'est le deuxième en moins d'un mois attribué à FlixBus. Leader du marché de transport routier des passagers, la compagnie est aujourd'hui pointée du doigt par les syndicats.

Par Camille Nowak

Trente-trois blessés dont quatre graves dans le nord sur l’A1 ce dimanche 3 novembre. Un mort et dix-sept blessés sur l’A61 dans l’Aude le 6 octobre dernier.  C’est le bilan des deux derniers accidents de la compagnie Flixbus. Deux en moins d'un mois. 

Conditions de travail difficiles


Alors face à cette situation, les syndicats ont réagi, ils pointent du doigt des failles au sein de la sécurité. 
Manque de personnel, non-respect des temps de pause, pression pour effectuer plus de trajets : les conducteurs, contactés par téléphone dénoncent des conditions de travail difficiles. 

"C'est évident qu'il y a un manque de personnel. Il y aujourd'hui une pénurie de chauffeurs qui fait que les repos obligatoires ne sont pas forcément respectés", confie l'un d'entre eux. 

Pourtant leader du transport de passagers, la compagnie est aujourd’hui en mauvaise posture. Ces conditions de travail sont imposées par une concurrence rude. Aujourd’hui Flixbus est concurrencé par BlaBlaBus, anciennement OuiBus. Proposer des tarifs attractifs devient donc primordial. Dans la tourmente, la compagnie se veut, elle, rassurante : 

Le car reste le mode de transport routier le plus sûr, ce sont les statistiques de la sécurité routière qui l'affirment, maintenant le risque 0 n'existe pas. On a transporté 20 millions de personnes depuis 4 ans, explique Raphaël Daniel, porte-parole de FlixBus. 


650 000 passagers transportés en Occitanie

La compagnie est arrivée en France en 2015 grâce à la loi dite "Macron". Elle a mis fin au monopole public sur le transport de voyageurs sur de longues distances, libéralisant ainsi le marché des lignes nationales de bus. Depuis, la compagnie aux bus verts ne cesse de se développer.

Et l’Occitanie est un territoire-clé de cette expansion. En 2017, dans notre région, 650 000 passagers ont été transportés, ce qui représente une hausse de 60% par rapport à 2016.

Et ce mois-ci la coupure de la ligne SNCF entre Montpellier, Toulouse et l’Espagne a profité à la compagnie. Elle a dû mettre en place de nouveaux trajets pour répondre à la demande grandissante.

Quoi qu'il en soit, il faudra attendre les résultats des deux enquêtes qui ont été lancées suite à ces accidents pour en comprendre les causes et savoir si la règlementation imposée à ces compagnies de transport routier low-cost, est bien respectée. 
 

4 novembre 2019

Sans préjuger des résultats des enquêtes en cours, un chauffeur de Flixbus et élu FO dénonce la pression subie par ses collègues pour rouler toujours plus.

Par Erwan Benezet

Un mort et dix-sept blessés sur l'A61 dans l'Aude, le 6 octobre. Trente-trois blessés, dont quatre graves, sur l'A1 dimanche 3 novembre dans la Somme. Triste loi des séries, conséquence d'une météo difficile ou signe inquiétant d'une dégradation des conditions de sécurité des cars Flixbus?

« Evidemment, tant que les enquêtes sur les deux accidents respectifs n'ont pas rendu leurs conclusions, ça ne sert à rien de spéculer, avertit Abdelhamid Fertas, chauffeur Flixbus et élu Force ouvrière (FO) au CSE de la société France Ligne Express, créée par Autocars Pays de Savoie (APS) pour l'exploitation des lignes Flixbus. Ce que je peux dire néanmoins, c'est que malheureusement, dans de nombreux cas, les conditions de sécurité, pour les voyageurs, comme pour nous les chauffeurs, ne sont pas réunies. »

«On est parfois à deux doigts de s'endormir au volant»

En cause, pointe-t-il, une pression pour que les chauffeurs effectuent des voyages supplémentaires, malgré une réglementation très restrictive en la matière. « C'est simple, quand je suis arrivé dans cette compagnie, en juin 2018, explique Abdelhamid, on m'a rapidement demandé de faire des allers-retours de jour, en plus de ceux que je faisais la nuit. Comme j'étais en CDD, je n'ai pas osé dire non. »

Depuis près de trois ans, ce chauffeur quitte la gare de Grenoble (Isère), le soir à 21h30, pour rejoindre Bordeaux (Gironde) exactement dix heures plus tard, à 7h30. Et cela quatre fois dans la semaine. Soit deux allers-retours. La réglementation exige normalement au moins 45 heures de repos entre deux vacations hebdomadaires. Une durée qui n'est bien souvent, selon lui, pas du tout respectée.

« On nous demande régulièrement de faire des allers-retours supplémentaires de jours, explique-t-il. Or passer d'un horaire de nuit à celui de jour sans un repos suffisant peut s'avérer extrêmement perturbant pour l'organisme. C'est comme subir un décalage horaire entre ici et l'autre bout de la Terre. Résultat, on est parfois franchement à deux doigts de s'endormir au volant. »

«Un secteur très concurrentiel»

Une exception ? Malheureusement non, affirment plusieurs syndicats. « Cette activité de transport de voyageurs par autocar est encore toute récente, puisqu'elle n'est autorisée en France que depuis 2015, rappelle Baptiste Arsale, secrétaire général de l'UNSA Transport. Elle s'exerce dans un secteur très concurrentiel. Deux critères qui peuvent pousser les compagnies à rogner sur les coûts, et donc dans certains cas sur la sécurité. »

Un important mouvement de consolidation s'est effectivement opéré ces derniers mois. BlaBlaCar, le leader du covoiturage, a ainsi racheté à la SNCF sa filiale Ouibus en novembre 2018. Tandis que Flixbus, champion européen des voyages par autocar sur le continent, a lui-même repris à Transdev au mois de mai les deux autres concurrents en France : Eurolines et Isilines. Le marché se résume donc désormais à un duopole entre deux marques qui, jusque-là, se côtoyaient sans réellement se marcher sur les pieds : Flixbus, d'un côté, et Ouibus de l'autre.

« Cette situation incite à la vigilance, confirme Edgar Stemer, secrétaire général de la CFDT Transports. Car dans une activité où le prix du billet représente le principal attrait, la tentation peut effectivement être forte d'espacer les entretiens ou la maintenance. Ou encore d'inciter les chauffeurs à conduire plus longtemps. »

«Un petit joint avant de prendre la route»

« Nous ne sommes pas employeur direct, rappelle-t-on à la direction de Flixbus. Mais nous demandons aux entreprises qui travaillent avec nous, de veiller à ce que leurs chauffeurs respectent la réglementation. Et nous ne pouvons pas imaginer qu'ils ne le fassent pas, notamment parce qu'il existe des moyens technologiques de le contrôler. »

« Flixbus parle des chronotachygraphes qui équipent les autocars, décrypte un autre chauffeur, qui a souhaité rester anonyme. Ces appareils électroniques enregistrent différents paramètres, comme la vitesse ou le temps de conduite. Mais il n'est pas très compliqué de les tromper. C'est comme l'éthylotest qui peut empêcher le démarrage du véhicule. C'est très bien, mais quid des autres substances ? Je connais des chauffeurs qui n'hésitent pas à se fumer un petit joint avant de prendre la route. »

«Les transporteurs routiers sont bien mieux surveillés»

Les syndicats réclament donc une première mesure d'urgence : le renforcement des contrôles sur la route. « Depuis trois ans que je suis rentré dans ma boîte, ni moi, ni aucun de mes collègues n'avons été contrôlés par les forces de l'ordre », affirme Abdelhamid. « Il faut agir comme pour d'autres branches du secteur, estime pour sa part Baptiste Arsale. Les transporteurs routiers sont bien mieux surveillés. Ce n'est pas normal. »

Quelques mois près son embauche en CDI, fin 2018, Abdelhamid a pris la décision de ne plus accepter de faire d'« extras » sur la route. Mieux : il tente de persuader ses collègues de faire de même. « Je suis actuellement en formation à Paris, raconte-t-il. J'ai copié une photo de l'accident de ce week-end dans la Somme pour la montrer à mes collègues. Et leur expliquer ce que l'on risque, et ce que l'on fait risquer aux passagers que l'on transporte. »

Le 6 octobre 2019
Accident mortel sur l'A61 dans l'Aude : quelles
règlementations pour les compagnies d'autocars ?

Les règlementations sont précises et régulièrement renforcées par les autorités françaises et européennes.

En France, un chauffeur d'autocar peut rouler 10 heures par jour maximum, avec des pauses obligatoires toutes les 4h30.
Son taux d'alcoolémie ne peut pas dépasser 0,2 gramme par litre de sang et des éthylotests anti-démarrage (EAD) sont obligatoires avant chaque trajet.

Bus et autocars sont aussi équipés de limitateurs et de ralentisseurs de vitesse et tous les 6 mois, ils passent une visite technique obligatoire dans des ateliers agréés par l’État.


Des trajets de plus en plus courts

Cependant, les temps de pause semblent de plus en plus difficiles à respecter pour les chauffeurs. En effet, les compagnies qui dominent le marché promettent des temps de trajet courts. Plus courts, si possible, que les compagnies concurrentes.

Pour un trajet Bordeaux-Barcelone, le lundi 7 octobre, à des horaires similaires, par exemple, certaines compagnies proposent un trajet de 10h40, d’autres mentionnent une durée de 9h20. Les trajets rapides sont un argument de vente : le client est naturellement tenté de choisir la durée la plus courte.

 
Lorsqu’on leur pose la question, Flixbus nous assure pourtant :

"Tous nos conducteurs doivent respecter les temps de conduite et de pause, qui sont obligatoires en Europe."
 

 


"On subit la pression des clients qui veulent arriver à l’heure"

Pour les chauffeurs, il est parfois compliqué de respecter des horaires presque intenable

On subit la pression des clients qui veulent arriver à l’heure, ce qui peut certainement conduire certains chauffeurs à accélérer ou à limiter les pauses au maximum. D’autant que certains sous-traitants des compagnies de bus ne rémunèrent pas les heures supplémentaires d’un chauffeur qui arriverait en retard, ce qui l’encourage à respecter la durée promise par la compagnie. - un chauffeur d'autocar.

A plusieurs reprises, il est aussi arrivé qu’un chauffeur, pressé de reprendre la route, oublie un ou plusieurs passagers sur une aire d’autoroute.


Pourtant, autocars et autobus restent des moyens de transports très sûrs selon la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), loin devant l'automobile ou la moto.

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